Liu Ye

Liu Ye, Daydream, 1997. Image courtesy the artist and David Zwirner

Liu Ye, Daydream, 1997. Image courtesy the artist and David Zwirner

Un enfant endormi sur son livre... 

Artiste chinois majeur, Liu Ye (1964-) s’inspire de l’univers de l’enfance dans ses tableaux oniriques à la facture naive. Sa pratique, entre abstraction et figuration, se nourrit d’aller-retours entre la Chine et l’Europe. Il grandit à Beijing, où il vit et travaille actuellement. Pendant la révolution culturelle (1966-1976), il se nourrit des livres pour enfants censurés qu’écrit son père et s’imprègne tant de l’univers que du potentiel narratif et métaphorique des contes de fées. La littérature (Hans Christian Andersen, Lewis Carroll, Leo Tolstoy, Vladimir Nabokov), la peinture chinoise (de la dynastie Song et de la dynastie Yuan), l’architecture et le modernisme l’inspirent. Dans certaines de ses toiles, il rend hommage à l'histoire de l'art et à la culture populaire hollandaise et glisse des références à Pete Mondrian ou à Miffy, un personnage de lapin imaginé par le dessinateur Dick Bruna. Comme il l'explique: « J’ai une passion commune pour les contes de fées et la philosophie (...) Ma peinture oscille entre ces deux sphères rivales. »

Copyright © 2021, Zoé Schreiber

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February 19, 2021 / Zoé Schreiber

 
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