Liliana Porter — Zoé Schreiber

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Liliana Porter, detail of Forced Labor (Seamstress), shelf with figurine and fabric, wall installation, 25,4 x 109,2 x 26 cm, 2012

« La vision est l'art de voir les choses invisibles. » — Jonathan Swift

Liliana Porter, Untitled geometric shapes, 1973, series of three black and white photographs

Liliana Porter, Forced Labor (Weaver -Blue), figurine and blue fabric on shelf, 2008

Tejedora (2017) Fabric and figurine on wooden base with pink string dimensions variable

Liliana Porter, Forced Labor (Red Sand), wooden shelf, red sand, figurine, dimensions variable, commissioned and produced by Sharjah Art Foundation, 2008

Installée depuis 1964 à New York, l’artiste argentine Liliana Porter (1941-) se penche sur la dichotomie entre réel et représentation. Si dans les années 70, ses gravures et ses photographies interrogeaient la relation entre le corps, l’espace et le temps, ses sculptures et installations récentes font émerger des situations narratives à partir de juxtapositions incongrues et des jeux d’échelles de grandeur. Dans sa série intitulée Forced Labour (travail forcé), elle met en scène des figurines miniatures aux côtés d’objets du quotidien. La taille de ces-derniers parait gargantuesque par rapport aux personnages et les tâches auxquels ils s’adonnent semblent titanesques voire insurmontables. « Je m'intéresse à la coexistence de l'humour et de la détresse, à la création de sens à partir de situations banales. »

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