Maureen Gallace

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Maureen Gallace, Beach Wave October, oil on panel, 28x36cm, 2016

Maureen Gallace, Beach Wave October, oil on panel, 28x36cm, 2016

Une vague se casse sur le sable. Le vent fort rassemble les nuages et l’écume de mer se répand sur la plage.

Maureen Gallace (1960-) nous invite à mettre le cap sur le littoral de la Nouvelle-Angleterre. Depuis les années 90, l’artiste américaine n’a de cesse de peindre les paysages côtiers de son enfance. Souvenirs, observations du réel et visions imaginaires s’entremêlent dans ses compositions oniriques. Ses leitmotivs? La mer, les plages, les cabanes, les maisons éparpillées dans les dunes et les routes qui longent le rivage. De petits formats, ses tableaux aux couleurs estompées captent les atmosphères lumineuses et l'évolution de la nature au fil des saisons. Elle travaille à partir de croquis ou de photographies et vide ses oeuvres de toute présence humaine. Les bâtisses solitaires et isolées qu’elle livre à notre regard frisent l’abstraction et leur architecture est réduite à des parallélépipèdes blancs souvent sans portes ni fenêtres. « La maison est un lieu primitif. Enfant, c’est souvent la première chose que l’on dessine. La maison ne signifie rien en soi. C’est un berceau, un refuge. »

Copyright © 2020, Zoé Schreiber

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Bel été

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Alex Katz, 9 A.M., 1999

Alex Katz, 9 A.M., 1999

Bel été à vous qui avez déjà pris le large,
bel été à vous pour qui l’ailleurs est ici.


Étant donné que l’été 2020 ne s’annonce pas tout à fait
comme les autres, je continuerai à élargir vos horizons
artistiques et à nourrir votre curiosité!

Zoé Schreiber

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Hiroshi Sugimoto

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Hiroshi Sugimoto, Kino Panorama, Paris 1998

Hiroshi Sugimoto, Kino Panorama, Paris 1998

Les cinémas rallument leurs projecteurs et la lumière fait son retour dans les salles obscures.

Et s’il était possible de figer et de condenser en une seule et même image la totalité d’un film? Méditation sur la perception et le passage du temps, “Theaters” est l’une des séries emblématiques d’Hiroshi Sugimoto (1948-). Artiste japonais majeur, il installe, depuis la fin des années 70, sa chambre photographique dans des drive-ins et dans d’anciennes salles de théâtre reconverties en cinémas. Ses tirages de grand format se déclinent en noir et blanc. Il règle le temps d’exposition de la pellicule de son appareil photo sur la durée du film projeté. La longueur du temps de pose efface, comme sur une ardoise magique, les histoires présentées à l’écran… La lueur mystérieuse qui se dégage des écrans blancs, des écrans vides, des écrans fantômes illumine le dos des sièges vacants. “Je me rendis compte que j’avais sous les yeux, extériorisée sur le négatif, mon exacte vision intérieure.”

Copyright © 2020, Zoé Schreiber

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