« Tout nuage n'enfante pas une tempête. »
— William Shakespeare
Copyright © 2020, Zoé Schreiber
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Sam Nlengethwa, The conversation, woven mohair tapestry, 194 × 285 cm, 2012
Le long d’un parapet, deux hommes. Bien que leur tenue vestimentaire respective laisse deviner qu’ils ne font pas partie du même monde, ils discutent et un sentiment de quiétude se dégage de leur interaction.
Mélomane passionné de jazz, Sam Nhlengethwa (1955-), est un artiste sud-africain dont la pratique s’articule autour de collages, de dessins, de gravures et de photos. Il travaille à partir d'images d'archives, de vieilles affiches, de journaux et convoque dans ses toiles, à la palette chromatique singulière, la mémoire collective de son pays. Artiste engagé à ses débuts, ses oeuvres traduisent, à travers le quotidien de ses habitants, la diversité et les multiples facettes de sa ville d’adoption, Johannesburg. Il aime regarder les gens et les voir circuler dans l’espace public. Le jazz, la vie des mineurs dans les townships, les narrations qui se tissent autour des personnes qui sont en attente de quelqu’un ou de quelque chose, les conversations qui se nouent, les intérieurs, les artistes qu’il admire et à qui il rend hommage, sont autant de thèmes qui lui sont chers. « Je peins ce que j’aime » tout simplement.
Copyright © 2020, Zoé Schreiber
Fairfield Porter, July, 1971
Un “cluster” de fauteuils Adirondacks installé dans un cadre verdoyant. C’est l’heure de l’apéritif et l’ambiance semble détendue même si les protagonistes, plongés dans leurs pensées, ne se regardent pas. Les pins dominent l’arrière-plan et l’herbe est jaunie par le soleil. On se plaît à croire que la chaise vide qui trône à l’avant-plan est celle qu’occupait l’artiste, la chaise de celui qui observe la scène sans y participer.
Le peintre et critique d’art américain Fairfield Porter (1907-1975) prend le contrepied du mouvement expressionniste abstrait qui a le vent en poupe à l’époque et peint des tableaux réalistes. Non-conformiste, il s’inspire de son vécu et est fasciné par la nature qui l’entoure. Les portraits des membres de sa famille, de ses amis et de ses pairs, les paysages du Maine et les intérieurs domestiques sont ses sujets de prédilection. Il met en exergue ce que recèle d’exceptionnel la vie ordinaire. « Quand je peins, je pense que ce qui peut me satisfaire est d'exprimer au mieux ce que Renoir conseillait à Bonnard : “Rendre tout plus beau.” »
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