“Les joueurs doivent à tout moment se conduire de manière sportive…”
—
LIRE AUSSI:
June 11, 2020 / Zoé Schreiber
Jonas Wood, Mini US Open, oil and acrylic on linen, 45,7 x 45,7cm, 2016
“Les joueurs doivent à tout moment se conduire de manière sportive…”
June 11, 2020 / Zoé Schreiber
Louise Bourgois, SPIRAL, 2009
Une spirale rouge... Symbole de la vie mais aussi du temps qui passe, du mouvement et du changement.
Les araignées monumentales en bronze, à la fois rassurantes et menaçantes, de la plasticienne et sculptrice franco-américaine Louise Bourgeois (1911-2010) sont reconnaissables entre mille. Bien qu’elle n’accède que tardivement à la notoriété, elle est l’une des artistes les plus emblématiques du XXème siècle. Son œuvre polymorphe interroge l’ambivalence masculin/féminin, la famille, le couple, l’espace domestique, la sexualité... Tous les matériaux (bois, latex, marbre et bronze, tissus et vêtements, papier) sont bons pour donner libre cours à sa créativité. Elle explore comment transmettre ses souvenirs et ses traumatismes d’enfance et ses sculptures, installations, peintures, gravures et dessins dérangent, intriguent, fascinent. Présent dans notre quotidien, le passé induit selon elle une spirale sans fin d’émotions, de trahisons et de pertes. « Toute mon œuvre est un auto-portrait inconscient. Il me permet d’exorciser mes démons. »
Copyright © 2020, Zoé Schreiber
Robert Doisneau, La Maîtresse d’école devant ses élèves, 1950
🎶 “C’est la rentrée des classes,
Toute l’école est en fête,
C’est la rentrée des classes,
Pour tous les enfants, c’est la fête…”
Copyright © 2020, Zoé Schreiber
September 28, 2020 / Zoé Schreiber
Sable Elyse Smith, Coloring Book 7, 2018. Screen printed ink and oil stick on paper. 60 x 56 inches. Courtesy of the artist and JTT, New York.
La feuille d’un livre de coloriage. Un petit oiseau et une bulle de texte. Les gribouillages aux pastels de couleur rappellent ceux d'un enfant...
La pratique pluridisciplinaire de la plasticienne américaine Sable Elyse Smith (1986-) s’articule autour de la violence ordinaire de l’univers carcéral. Elle met en lumière, dans ses films, ses photomontages, ses sculptures, ses néons et ses œuvres sur papier, l’incarcération de masse et la logique d’un système pénitentiaire qui transforme la misère humaine en profit. S’inspirant de son expérience personnelle (son père purge une peine d’emprisonnement à perpétuité), elle resserre sa focale sur les conséquences directes sur les proches et sur les enfants de détenus et expose les traumatismes causés par une politique punitive et discriminatoire qui touche de façon disproportionnée la communauté afro-américaine. Dans le contexte actuel, « le mot violence, convoque immédiatement la violence des images télévisuelles. (...) Ce ne sont ni ces images ni ces narrations qui m’intéressent. Ce qui m’interpelle c’est la violence invisible, quotidienne, imperceptible et l’incidence que toutes ces micro-agressions ont sur le corps à long terme. »
Copyright © 2020, Zoé Schreiber
September 20, 2022 / Zoé Schreiber
December 1, 2020 / Zoé Schreiber
November 19, 2021 / Zoé Schreiber