Fernando Marques Penteado

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Fernando Marques Penteado, Chic Snacks 09, 2020, collage, hand embroidery on cotton, 43.5 × 56.5 cm. Image courtesy the artist and Mendes Wood DM

Fernando Marques Penteado, Chic Snacks 09, 2020, collage, hand embroidery on cotton, 43.5 × 56.5 cm. Image courtesy the artist and Mendes Wood DM

Des amuse-bouches disposés sur un plateau, une invitation à la dégustation, à la convivialité et au partage…

Artiste brésilien, Fernando Marques Penteado (1955-) s'intéresse à la construction identitaire et au genre, à la sociabilité, aux relations humaines et au passage du temps. Son medium de prédilection est la broderie, broderie qu'il décline sur des morceaux de tissus, sur des panneaux recouverts de vinyle ou sur des objets trouvés (raquettes de tennis ou de badminton…). Son univers ludique se caractérise par un goût prononcé pour la mise en scène et il distille, à grand renfort d’indices, les points d’ancrage de ses installations interactives et pluridisciplinaires. Il convoque des personnages fictifs autour d'un dîner imaginaire, une réunion d'amis de longue date. Les broderies présentées mettent l’eau à la bouche et donnent à voir les différents plats qui composent le buffet. Ses portraits naïfs et ses collages (ou “storyboards”) rassemblent, à l'instar de portraits chinois, un condensé d’attributs et d’images qui évoquent la personnalité des différents convives. Ses oeuvres sont des pièces d’un puzzle à reconstituer, des tremplins à la narration.

Fernando Marques Penteado, Meet me at the finger buffet, Mendes Wood DM, Bruxelles, Belgique.
Jusqu'au 3 octobre 2020.


Copyright © 2020, Zoé Schreiber

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Bridget Riley

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Bridget Riley, Fall, 1963 (detail). Tate Modern Collection

Bridget Riley, Fall, 1963 (detail). Tate Modern Collection

Des ondulations titillent notre œil et harponnent notre regard. Elles semblent ondoyer au gré d’une vie qui leur est propre.

L’artiste anglaise Bridget Riley (1931-) est une figure majeure de la scène artistique britannique. Bien qu’on l’associe souvent au mouvement Op’ Art et au cinétisme, elle préfère se placer dans la tradition post-impressionniste et revendique l’influence des peintres Paul Cézanne et George Seurat. Les illusions optiques des œuvres en noir et blanc de ses débuts sont vertigineuses. « Expansion, contraction, expansion » sont ses maîtres-mots et elle explore dans sa pratique l’interaction de la forme, des lignes, des courbes et de la lumière. Ses immenses tableaux se déclinent par séries. Réalisés à partir de structures géométriques et, progressivement, de couleurs, ils donnent une impression de mouvement et d’espace. En replaçant la perception au cœur de l’expérience esthétique, elle invite tout un chacun à s’interroger sur ce qu’il voit ou ce qu’il pense voir. « Je suis curieuse. Je crois en l'esprit libre qui chemine, confronte, bute, se trompe, pense mieux, apprend de ses erreurs, rebondit et trouve autre chose. Un tableau, c'est comprendre l'ombre et la lumière. »


Copyright © 2020, Zoé Schreiber

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Mark Rothko

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Mark Rothko, Black, Red and Black (1968)Thyssen-Bornemisza Museum, Madrid, Spain

Mark Rothko, Black, Red and Black (1968)

Thyssen-Bornemisza Museum, Madrid, Spain

«  Je ne crains qu’une seule chose dans la vie (…): qu’un jour, le noir n’avale le rouge. »

— Mark Rothko


Copyright © 2020, Zoé Schreiber

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