Brice Marden

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Brice Marden. Study for the Muses (Hydra Version). 1991–95/1997. Oil on linen, 83 × 135″ (210.8× 342.9 cm). Private Collection. © 2006 Brice Marden/Artists Rights Society (ARS), New York

Brice Marden. Study for the Muses (Hydra Version). 1991–95/1997. Oil on linen, 83 × 135″ (210.8

× 342.9 cm). Private Collection. © 2006 Brice Marden/Artists Rights Society (ARS), New York

Un enchevêtrement de lignes de couleurs qui s’entrecroisent et virevoltent sur la toile.

Le travail de l’artiste peintre américain Brice Marden (1938-) est difficilement classable. Adepte du monochrome à ses débuts, ses œuvres de jeunesse se déclinent en panneaux monochromes placés les uns à côté des autres. À partir des années 80 et à l’aune de ses voyages, le graphisme envahit progressivement ses toiles. Inspiré par la calligraphie chinoise, il dessine, à l’aide de branches d’arbres et de longues tiges, ses arabesques et ondulations organiques. Sa gestuelle fluide et son tracé ininterrompu modulent l’espace et le mouvement, la lumière et la couleur. Ses motifs, à échelle souvent monumentale, rappellent une écriture imaginaire et leur répétition, une incantation magique. « Peindre est un exercice très physique [...] au bout d’un certain temps cela s’apparente à une chorégraphie. »


Copyright © 2020, Zoé Schreiber

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Roman Opalka

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Photo de la main de Roman Opalka en train de peindre le temps

Photo de la main de Roman Opalka en train de peindre le temps

 « Chaque vie, c’est beaucoup de jours, jour après jour. » 

— James Joyce, Ulysse (1922)

Copyright © 2020, Zoé Schreiber

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Barnett Newman

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Barnett Newman, Onement VI, 1953

Barnett Newman, Onement VI, 1953

Une toile bleu outremer scindée en son centre par une bande menthe à l’eau aux contours imparfaits.

L’artiste américain Barnett Newman (1905-1970) est l’un des chantres de l’expressionnisme abstrait et du mouvement du Color Field qui met en avant la puissance émotionnelle de la couleur. Critique d’art et théoricien, il se consacre progressivement à la peinture et privilégie l’abstraction qui, selon lui, permet de mieux traduire les émotions et les sentiments. Réduits à leur plus simple expression, les aplats monochromes de ses tableaux, dont le format croît au fil des années, sont immédiatement reconnaissables par les zips (“fermetures éclair”), les bandes verticales de couleur qui les rythment et qui donnent au spectateur l’impression de se noyer dans la couleur tout en lui offrant un moyen de s’évader. « J’espère que mes peintures peuvent donner aux autres, comme elles l’ont fait pour moi, le sentiment de leur propre totalité, de leur indépendance, de leur individualité, et en même temps de leur lien aux autres, qui sont eux aussi des entités distinctes. »


Copyright © 2020, Zoé Schreiber

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