Ed Ruscha

Ed Ruscha, Metro Mattress #10, acrylic and pencil on museum board paper, 102 x 152 cm, 2015. Image courtesy the artist and Sprüth Magers

« Le sommeil n’est pas un lieu sûr. » — Jean Cocteau

Depuis le début des années 60, l’artiste américain Ed Ruscha (1937-) développe une pratique à la croisée de l’art conceptuel et du Pop Art. La banalité du quotidien, les panneaux publicitaires et la signalétique qui meublent l’espace urbain californien l’inspirent. Très graphiques, ses peintures, dessins et photographies s’appuient sur la tension sémantique qui se dégage de l’association de mots et d’images. Onomatopées, calembours et allitérations traversent ses tableaux à la facture lisse et dénuée d’effets de matière. Iconiques et précurseurs, ses livres d’artiste dressent des typologies, tout en séquences et en répétitions, de lieux-communs (stations services, parkings, piscines, artères commerciales…) Dans sa série intitulée Metro Mattresses, il resserre sa focale sur des matelas abandonnés sur les coins de rues de Los Angeles. Pour le citer: « Les matelas ne sont plus de simples détritus dans le paysage, mais deviennent des créatures effrayantes. »

Copyright © 2023, Zoé Schreiber

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October 14, 2023 / Zoé Schreiber

 

Ed Ruscha

Ed Ruscha, Dog, mixografia technique on paper, 1995, printed and singed 1994. Image courtesy the artist and Tate

Le chien, meilleur ami de l’homme…

Depuis le début des années 60, l’artiste américain Ed Ruscha (1937-) développe une pratique à la croisée de l’art conceptuel et du Pop Art. La banalité du quotidien, les panneaux publicitaires et la signalétique qui meublent l’espace urbain californien l’inspirent. Très graphiques, ses peintures, dessins et photographies s’appuient sur la tension sémantique qui se dégage de l’association de mots et d’images. Onomatopées, calembours et allitérations traversent ses tableaux à la facture lisse et dénuée d’effets de matière. Iconiques et précurseurs, ses livres d’artiste dressent des typologies, tout en séquences et en répétitions, de lieux-communs (stations services, parkings, piscines, artères commerciales…) L’artiste à l’humour caustique cultive un style “neutre” à la lisière du documentaire et n’a de cesse de jouer avec les échelles et les perspectives, de jongler avec les registres et d’expérimenter les formats. « Les mots ont une température » déclare-t-il « quand ils atteignent un certain degré et deviennent brûlants, ils m’attirent… »

Copyright © 2022, Zoé Schreiber

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Ed Ruscha

Ed Ruscha, Man Walking Away from It All, oil on canvas, 20 x 24 in, 1985. Image courtesy the artist

« Un jour, tout sera bien, voilà notre espérance. Tout est bien aujourd’hui, voilà l’illusion. » — Voltaire

Depuis le début des années 60, l’artiste américain Ed Ruscha (1937-) développe une pratique à la croisée de l’art conceptuel et du Pop Art. La banalité du quotidien, les panneaux publicitaires et la signalétique qui meublent l’espace urbain californien l’inspirent. Très graphiques, ses peintures, dessins et photographies s’appuient sur la tension sémantique qui se dégage de l’association de mots et d’images. Onomatopées, calembours et allitérations traversent ses tableaux à la facture lisse et dénuée d’effets de matière. Iconiques et précurseurs, ses livres d’artiste dressent des typologies, tout en séquences et en répétitions, de lieux-communs (stations services, parkings, piscines, artères commerciales…) L’artiste à l’humour caustique cultive un style “neutre” à la lisière du documentaire et n’a de cesse de jouer avec les échelles et les perspectives, de jongler avec les registres et d’expérimenter les formats. « Les mots ont une température » déclare-t-il « quand ils atteignent un certain degré et deviennent brûlants, ils m’attirent… »

Copyright © 2022, Zoé Schreiber

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