David Hockney

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David Hockney, Early Morning, Sainte-Maxime, 1968.

David Hockney, Early Morning, Sainte-Maxime, 1968.

« Il n'est si longue nuit qui n'atteigne l’aurore. » - William Shakespeare

La pratique foisonnante et éclectique de David Hockney (1937-) s’articule autour d’une réflexion sur sa perception du monde et sur les modes de production des images. Doyen de la scène artistique britannique, il dévoile la diversité de son univers à coups de pinceaux dans de larges tableaux, dans des gravures, dans des esquisses à l’encre et au crayon mais aussi dans des assemblages de Polaroïds, dans des installations vidéos et dans des expérimentations sur iPad... Parmi les thématiques qui lui sont chères: les piscines californiennes certes mais aussi ses autoportraits, les portraits des membres de sa famille et de ses proches, les paysages sauvages de l'ouest américain et ceux champêtres de son Yorkshire natal. "Je préfère vivre en couleurs. (...) L'art est fait de joie," se plait-il à dire.

Copyright © 2020, Zoé Schreiber

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Ray Richardson

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Ray Richardson, Roll Along Summer, oil on linen, 20 x 40inches,

Ray Richardson, Roll Along Summer, oil on linen, 20 x 40inches,

Quelle que soit la distance, il faut choisir la bonne route…

Peintre figuratif anglais, Ray Richardson (1964-) se lance le défi de ne "peindre que ce qu’il connaît". Il documente le quotidien de son quartier et s’inspire entre autres du septième art, de la musique Soul de Marvin Gaye et de Gil Scott Heron, des romans noirs de James Ellroy et de la photographie de rue… Les personnages qui peuplent son univers sont presqu’exclusivement masculins et un bull terrier, son animal fétiche qui est aussi son alter ego canin, s’invite fréquemment dans ses compositions. Les instants suspendus qu’il nous propose évoquent tantôt l’atmosphère virile d’un pub, tantôt celle d’un ring de boxe ou celle d’un terrain de foot… Ses images sont silencieuses certes mais elles ne sont pas statiques. Il laisse le soin au spectateur de reconstituer les trames narratives ébauchées.

Copyright © 2020, Zoé Schreiber

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May 1, 2020 / Zoé Schreiber

 

Mel Bochner

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Mel Bochner, Blah, Blah, Blah, oil on canvas, 152,4 x 101,6cm, 2008

Mel Bochner, Blah, Blah, Blah, oil on canvas, 152,4 x 101,6cm, 2008

La force incantatoire de la répétition. La cacophonie du trop plein de paroles. Les ratés de communication où le tout croise immanquablement le n’importe quoi...

Artiste plasticien américain, Mel Bochner (1940-) est non seulement l’un des fondateurs de l’art conceptuel mais aussi l’un de ses théoriciens. Il est l’un des premiers à introduire le langage dans les arts visuels et sa pratique s’articule autour de suites de chiffres et de lettres, autour du contraste entre les mots et leur perception, autour du langage et de la couleur. Il explore dans ses séries la relation entre le lieu d’exposition et le positionnement de l’œuvre dans l’espace et expérimente, tout au long de sa carrière, sur différents médiums (peinture, installation, photographie...), sur une variété de supports (papier journal, fiches cartonnées, velours, murs et sols des galeries), de matériaux (pigments, huile, acrylique) et de techniques (raclage, coulures, projection, frottage...). « Je ne me suis vraiment jamais considéré comme un artiste conceptuel parce que je ne parviens pas à séparer la conception de la perception… Je m'intéresse à la manière de décomposer les idées. »

Copyright © 2020, Zoé Schreiber

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