Abdelkader Benchamma, 'Signes', Galerie Templon

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Abdelkader Benchamma, Signes, vue d’exposition, Galerie Templon, 2020. Photo: Cathy Mandi

Abdelkader Benchamma, Signes, vue d’exposition, Galerie Templon, 2020. Photo: Cathy Mandi

Des arborescences à l’encre noire s’évadent du cadre et débordent sur les murs blancs…

L'artiste français Abdelkader Benchamma (1975-) déploie son univers onirique dans ses dessins, ses fresques et ses peintures à l’encre sur papier. Réalisées in situ et souvent éphémères, ses installations immersives et spectaculaires nous transportent dans des paysages à la fois physiques et mentaux. Il transforme notre perception de l’espace d’exposition en prolongeant sur les murs ses entrelacs de flux d’énergie, dessinés d’un trait minutieux, organique et fluide. Dans un jeu de camouflage et de mise en abyme, il intègre des photos ou des dessins à certaines de ses compositions. Il s’inspire non seulement de la littérature, de la science, de l’ésotérisme et de la spiritualité mais aussi d'images glanées sur internet ou dans la presse. “Ce qui m’intéresse, c’est de créer un espace où une sorte de trouble apparaît. (…) Avec le dessin, j’essaie de tourner autour de quelque chose sans formes propres, qui serait toujours en mouvement, en disparition, et qui prendrait différentes formes selon les époques et les croyances.”

Abdelkader Benchamma, Signes, Galerie Templon, Rue Veydt 13A, B-1060, Bruxelles, Belgique.
Jusqu'au 24 octobre 2020.

Copyright © 2020, Zoé Schreiber

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August 5, 2019 / Zoé Schreiber

 

Philip Guston

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Philip Guston, The Studio, 1969. Image courtesy Philip Guston Estate

Philip Guston, The Studio, 1969. Image courtesy Philip Guston Estate

Un atelier d’artiste et un personnage encagoulé qui, une cigarette allumée à la main, dessine son autoportrait sur une toile posée sur un chevalet.

Le parcours du peintre américain d’origine canadienne Philip Guston (1913-1980) est celui d’un électron libre. Influencé par les fresques des muralistes mexicains à ses débuts, il privilégie ensuite l’abstraction et devient l’un des chantres de l’expressionnisme abstrait avant de scandaliser la scène artistique quand il renoue avec la figuration en 1970. Artiste engagé et militant, ses thématiques personnelles et humanistes s’articulent autour de revendications sociales et de la dénonciation du racisme mais aussi autour de la violence et de la caricature politique. Miroirs et personnages énigmatiques du Ku Klux Klan jalonnent son œuvre. En fin de vie, les formes grossières presque enfantines d’objets usuels (semelles de chaussures cloutées, lits défaits, mégots de cigarettes...), d’immeubles et de paysages urbains inquiétants, de doigts pointés et d’hommes solitaires, flirtent entre le sublime, le sarcasme et le grotesque tout en évoquant l’esthétique de la bande dessinée dont il est grand amateur. « Je ne sais pas ce qu’est une peinture; qui sait ce qui déclenche l’envie même de peindre? Il peut s’agir de choses, de pensées, de souvenirs, de sensations, qui n’ont aucun rapport direct avec la peinture elle-même. (…) C’est une illusion, un numéro de magie. Donc, ce que vous voyez n’est pas ce que vous voyez. »


Copyright © 2020, Zoé Schreiber

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Robert Doisneau

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Robert Doisneau, Le violoncelle sous la pluie, 1957

Robert Doisneau, Le violoncelle sous la pluie, 1957

Parce que rien n’arrête l’art ni la création…


Copyright © 2020, Zoé Schreiber

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