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REGARDS CROISÉS • 31 AOÛT 2024

Pendant la pause estivale, en lieu et place de la newsletter hebdomadaire, je vous propose, chaque samedi, une selection d’oeuvres autour d’un thème résumé sous forme d'émoji. L’occasion de recharger mes batteries tout en vous invitant à découvrir ou redécouvrir oeuvres et artistes! 

Chaque année, le mois de septembre et la fin de l’été sont placés sous le signe de la rentrée littéraire.

〰️ Comme en témoigne l'instant immortalisé par la photographe Gisèle Freund à la célèbre librairie Shakespeare and Company à Paris, promouvoir son opus est, pour James Joyce comme pour tout écrivain, un passage obligé.

〰️ William Kentridge rend hommage aux mots, ces agencements de lettres et de syllabes qui nous permettent, à l’oral comme à l’écrit, de nous exprimer mais aussi de découvrir la pensée d’autrui.

〰️ L'oeuvre de David Nash évoque de façon subliminale la pratique du “Tsundoku", le terme japonais qui décrit l’art de constituer des piles de livres comme autant de promesses de lecture.

〰️ Le livre entamé dépeint par Richard Diebenkorn recèle bien des histoires. Pour citer Italo Calvino: “Lire c’est aller à la rencontre de quelque chose qui va exister...”


Bel été à vous qui avez pris le large, bel été à vous pour qui l’ailleurs est ici. Restez curieux et bonne lecture!


Zoé Schreiber

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REGARDS CROISÉS • 24 AOÛT 2024

Pendant la pause estivale, en lieu et place de la newsletter hebdomadaire, je vous propose, chaque samedi, une selection d’oeuvres autour d’un thème résumé sous forme d'émoji. L’occasion de recharger mes batteries tout en vous invitant à découvrir ou redécouvrir oeuvres et artistes! 

Il suffit parfois de pousser la porte d’un musée pour changer d’air et aller à la rencontre d’imaginaires inépuisables.

〰️ Immortalisée par l'objectif de Vivian Maier, une mère tente d’initier à l’art de la contemplation ses deux fillettes endimanchées.

〰️ L’installation de Fred Wilson rend hommage aux "invisibles" de la culture, aux “gardiens de musée” chargés d’assurer la sécurité des œuvres et des visiteurs.

〰️ La jeune femme que nous donne à voir Tim Eitel semble complètement absorbée par la géométrie minimaliste de Piet Mondrian.

〰️ Gérard Schlosser fait la part belle aux jeux de regards. Comme le suggère son tableau au réalisme quasi-photographique, qui dit observer dit parfois être observé à son tour.


Bel été à vous qui avez pris le large, bel été à vous pour qui l’ailleurs est ici. Restez curieux et bonne lecture!


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REGARDS CROISÉS • 17 AOÛT 2024

Pendant la pause estivale, en lieu et place de la newsletter hebdomadaire, je vous propose, chaque samedi, une selection d’oeuvres autour d’un thème résumé sous forme d'émoji. L’occasion de recharger mes batteries tout en vous invitant à découvrir ou redécouvrir oeuvres et artistes! 

Pour bon nombre d’entre nous, période estivale rime, sous nos latitudes, avec soleil, ciel et mer… En toile de fond et en guise de bande-son cette semaine, le clapotis du ressac sur les plages de galets ou de sable fin. 

〰️ En communion avec l’océan, les surfeurs dépeints par Raymond Pettibon glissent sur les vagues déferlantes jusqu'à ne faire qu'un avec elles.

〰️ Joy Walker rend hommage à la mère de toutes les vagues: la Grande Vague de Kanagawa (1831) immortalisée en son temps par Hokusai, le maître de l’estampe japonaise.

〰️ Les lettres virevoltent à la surface de l'oeuvre typographique de Bernadette Shrimpton et nous rappellent que la puissance et l'immensité de la mer constituent depuis toujours une source d’inspiration littéraire… 

〰️ Enfin, le tableau de Mary Heilmann donne raison à l’aphorisme de Malcolm de Chazal: "l’écume est la plus belle des nageuses.”


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REGARDS CROISÉS • 10 AOÛT 2024

Pendant la pause estivale, en lieu et place de la newsletter hebdomadaire, je vous propose, chaque samedi, une selection d’oeuvres autour d’un thème résumé sous forme d'émoji. L’occasion de recharger mes batteries tout en vous invitant à découvrir ou redécouvrir oeuvres et artistes! 

La quinzaine olympique touche à sa fin. Elle a fait battre à l’unisson le coeur des supporters et les vivats du public ont donné des ailes aux athlètes, prêts à tout pour se dépasser et tenter de décrocher le précieux sésame…

〰️ Les boxeurs dépeints par Anastasia Bay s’affrontent sur le ring. Comme le suggèrent les coups portés, une savante chorégraphie de jabs, de crochets, d’uppercuts et d’esquives mènera l’un des deux à la victoire.

〰️ Qui dit JO dit souvent records du monde pulvérisés. Le tracé multicolore de Jack Bush évoque la perche qui propulse les perchistes vers des sommets himalayens.

〰️ Sculptée à partir de morceaux de bois flotté, la silhouette de Deborah Butterfield rappelle que l’équitation est, avec le pentathlon moderne, le seul sport où les animaux participent à la compétition aux côtés des humains.

〰️ Le portrait stylisé d’Alan Fears est sans équivoque: pour ceux qui viennent encourager les sportifs, leur équipe est toujours fantastique pour ne pas dire la meilleure.


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REGARDS CROISÉS • 3 AOÛT 2024

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Depuis le coup d’envoi des Jeux Olympiques de Paris 2024, le sport sous toutes ses formes s’est invité sur nos écrans. Ténacité, endurance, pugnacité et performances sont plus que jamais mises à l’honneur.

〰️  Comme le suggère la cible dépeinte par Jasper Johns, dans le sport comme dans la vie, il faut garder le cap pour atteindre ses objectifs.

〰️  À l’instar du nageur photographié par Martin Parr, qu’il pleuve ou qu’il vente, la persévérance vient à bout de tout.

〰️  La gymnaste de Thenjiwe Niki Nkosi s’apprête à s’élancer sur le tapis. Si agilité et souplesse sont les maîtres-mots de la discipline, la confiance en soi est tout aussi déterminante.

〰️ Qui dit compétition sportive dit gagnants et perdants. Au niveau olympique, la lisière entre victoire et défaite est, comme l’illustre le tableau hyperréaliste d’Andreas Frank, souvent ténue. À ce titre, et pour citer Pierre de Coubertin, fondateur des jeux modernes: “le plus important n’est pas de gagner mais de participer.”


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REGARDS CROISÉS • 27 JUILLET 2024

Pendant la pause estivale, en lieu et place de la newsletter hebdomadaire, je vous propose, chaque samedi, une selection d’oeuvres autour d’un thème résumé sous forme d'émoji. L’occasion de recharger mes batteries tout en vous invitant à découvrir ou redécouvrir oeuvres et artistes! 

Qui dit Paris dit Ville Lumière et qui dit Ville Lumière dit "Paname, Paname, Paname, Paname" pour paraphraser la chanson que Léo Ferré dédia à la ville qu’il a tant aimée...

Petite visite guidée de la capitale française, ville hôte des Jeux olympiques et paralympiques de 2024!


〰️  Comme le suggère la photographie de Luigi Ghirri, qu'elle soit grandeur nature ou en format miniature, la Dame de Fer est une source inépuisable d'émerveillement. 

〰️  La rhapsodie en bleu de Yagiz Özgen rend hommage à la Seine, théâtre de la cérémonie d'ouverture.

〰️  L’empaquetage posthume signé Christo & Jeanne-Claude n'est plus d’actualité. Aujourd’hui, ce sont les trois “Agitos” (les trois virgules de couleur rouge, bleu et verte), logo des Jeux paralympiques, qui habillent l’emblématique Arc de Triomphe.

〰️ Enfin, entre le Petit Palais et les Champs-Elysées, l'installation en bronze d’Alison Saar, réalisée spécialement pour les JO, fait rayonner les valeurs olympiques et invite les promeneurs à partager un moment de quiétude avant d'aller applaudir les prouesses sportives.


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REGARDS CROISÉS • 20 JUILLET 2024

D’abord et avant je tiens à vous remercier pour votre fidélité!

J’espère que votre été démarre en douceur et que ces quelques mots vous trouvent en bonne forme.

Pendant la pause estivale, en lieu et place de la newsletter hebdomadaire, je vous proposerai, à l’instar de l’année dernière, chaque samedi, une selection d’oeuvres autour d’un thème résumé sous forme d'émoji.

L’occasion de recharger mes batteries tout en vous invitant à découvrir ou redécouvrir oeuvres et artistes!

Pour ouvrir le bal:




L'art du partage et de la convivialité.


〰️  Confortablement installés sur des transats, les amis dépeints par March Avery ne déjeunent pas sur l'herbe mais sont en pleine conversation.

〰️  La pause café décrite par HeeJoh Lee, une bouffée d'air frais dans un quotidien parfois un peu trop monotone.

〰️  Les phrases écrites sur des bouts de papier par ses interlocuteurs permettent à Joseph Grigely, malentendant depuis l’enfance, de communiquer avec le monde extérieur.

〰️ Les chaises vides immortalisées par JD Weiss évoquent certes l'absence mais aussi le dialogue...


Bel été à vous qui avez pris le large, bel été à vous pour qui l’ailleurs est ici. Restez curieux et bonne lecture!

Zoé Schreiber

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NEWSLETTER • 13 JULY 2024

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ÉDITORIAL • 13 JULY 2024

Destination touristique incontournable, le pays des hellènes attire chaque année son lot de vacanciers avides de dépaysement. Sites antiques gorgés d'histoire, paysages à couper le souffle, eaux cristallines et plages de sable blanc... Athènes et ses îles satellites continuent de faire rêver et ce même si la chaleur dantesque et les feux de forêt à répétition menacent de transformer l'onirique en cauchemar… La ville blanche est en effet l’une des métropoles les plus chaudes du continent européen et les épisodes caniculaires y sont, au fil des étés, de plus en plus extrêmes. Ainsi, bien que la saison estivale n’en soit qu’à ses balbutiements, le thermomètre a déjà dépassé les 40 degrés. Afin de parer au plus urgent, les autorités locales sont contraintes et forcées de repenser la ville, d'installer fontaines à eau et centres climatisés accessibles au public et de revégétaliser. Le défi est de taille dans la mesure où, si les températures continuent à s’intensifier, c’est la survie de tout un secteur qui est menacée. En juin, à l’instar de l’été dernier et du précédent, l’Acropole, le site le plus visité de Grèce, a dû, au grand dam des touristes, fermer ses portes pendant les heures les plus chaudes. La palette de couleur de Sol LeWitt fait monter à elle seule d’un cran le mercure et l’épure de son tracé rend hommage à ce site à l’architecture emblématique.

Comme le suggère la série de Jonathan Monk, au palmarès des destinations les plus plébiscitées s’ajoutent aussi, pour ne citer qu’elles, l’Espagne et l’Egypte. Quel que soit votre eldorado, je vous souhaite de recharger vos batteries en bonne compagnie et de rentrer la valise pleine de souvenirs!

Bel été à vous qui avez déjà pris le large, bel été à vous pour qui l’ailleurs est ici. Restez curieux et bonne lecture! 

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NEWSLETTER • 6 JULY 2024

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ÉDITORIAL • 6 JULY 2024

Le 19 mai dernier, le Rubik’s Cube a soufflé sa cinquantième bougie. Reconnaissable entre mille, symbole de logique, de patience et de persévérance, il est devenu, en un demi-siècle d’existence, le casse-tête par excellence. On ne compte plus le nombre de ses adeptes tant ce jeu de décomposition, de permutation et de reconfiguration, à la fois mathématique et géométrique, s’est imposé dans la sphère ludique. Inventé en 1974 par le sculpteur et professeur d’architecture hongrois Ernő Rubik, le Rubik’s Cube se compose de six faces colorées divisées en neuf cubes miniatures. Au départ, chaque face revêt une couleur unie (blanc, jaune, vert, bleu, rouge et orange). Le jeu consiste, une fois le cube mélangé, à résoudre l’énigme de sa reconstruction par suite de rotations jusqu’à obtenir le réalignement des couleurs. Plus facile à décrire qu’à faire. Au total, 43 milliards de milliards de combinaisons sont possibles… Agilité et dextérité sont les maîtres-mots et, à ce jour, c’est un jeune américain qui détient, en à peine plus de 3 secondes, le record de vitesse de résolution. Si la composition d’Ellsworth Kelly évoque la mosaïque du jeu en cours, elle rappelle aussi que c’est parfois des géométries les plus simples qu’émerge la complexité.

Clap de fin pour les bouchons amovibles sur les bouteilles en plastique à usage unique. Annoncée pour la première fois en 2019, la directive européenne sur les bouchons dits solidaires est entrée en vigueur le 3 juillet dernier. L’initiative a pour but de favoriser un comportement écoresponsable chez les consommateurs et de réduire la pollution plastique. En effet, en restant fermement accroché à la bouteille, le bouchon ne risque pas de terminer sa course en pleine nature ou de finir dans l'estomac des animaux. Un geste bienvenu pour la planète et plus respectueux de l’environnement. En sublimant les bouchons à vis en tapisserie des temps modernes, Moffat Takadiwa confère une nouvelle visibilité et fait la part belle à ces rebuts bientôt obsolètes en Europe.

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Zoé Schreiber

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NEWSLETTER • 29 JUNE 2024

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ÉDITORIAL • 29 JUNE 2024

L’intelligence artificielle (IA) est de plus en plus performante et la qualité des images que les algorithmes sont à même de générer aussi. Distinguer aujourd’hui une image réelle d’une image générée par l’IA est presque mission impossible. Afin de prendre en compte les avancées technologiques actuelles, un prestigieux concours de photographies en couleur ("1839 Awards") a décidé cette année de décerner un prix aux images crées par l’IA. L’objectif: récompenser et offrir une vitrine aux meilleurs exemples de ce nouveau sous-genre artistique. Si dans ladite catégorie seuls les clichés générés par l’IA étaient éligibles, force est de constater que les organisateurs se sont fait prendre à leur propre jeu dans la mesure où ils ont été contraints de disqualifier pour supercherie la photographie d’un lauréat. En effet, bien que Miles Astray ait remporté tant les suffrages du public (1er prix) que ceux du jury de professionnels (3ème prix), la photographie d’un flamant rose apparemment décapité qu’il avait soumise n’était pas artificielle mais prise par ses soins à l’aide d’un appareil photo. Son subterfuge a eu le mérite de démontrer que, dans le domaine artistique, l’être humain a encore toute sa place et que la nature reste, comme il le dit si bien, “plus créative qu’une machine."

Ancienne artère ferroviaire reconvertie en poumon vert, la High Line new-yorkaise fête, ce mois-ci, ses quinze années d’existence. Inspirée de la célèbre Coulée verte René-Dumont (la promenade bucolique inaugurée dans le 12ème arrondissement de Paris en 1993), la High Line s’étend sur plus de 2km. Perchée à 9 mètres du sol entre les gratte-ciel de Manhattan, elle est devenue, avec son jardin suspendu, emblématique de la Grosse Pomme. Comme le suggère, de façon subliminale l’échinacée dépeinte par Lois Dodd, elle est, avec ses herbes folles et ses plantes sauvages, un véritable écosystème plébiscité non seulement par les quelques 7 millions de passants qui s’y promènent chaque année mais aussi par les nombreux oiseaux, papillons et abeilles qui y ont élu domicile.

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NEWSLETTER • 22 JUNE 2024

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ÉDITORIAL • 22 JUIN 2024

Il n’y a pas si longtemps, la presse papier était, avec la radio et la télévision, le vecteur privilégié pour s’informer. Lire le journal au quotidien était le rituel par excellence et le feuilletage des pages permettait de prendre le pouls de l’actualité. Une époque pas si lointaine mais aujourd’hui révolue. Le désintérêt des lecteurs, jeunes et moins jeunes, pour la presse imprimée va croissant. L’essor du numérique, des médias en ligne et des réseaux sociaux a fait perdre au journal de sa superbe. Si l’accès à l’information se fait aujourd’hui en un clic sur les smartphones et les tablettes, l’instantanéité ne se traduit pas forcément en qualité. La surabondance des contenus qui alimentent les plateformes entraîne inéluctablement fatigue informationnelle pour ne pas dire méfiance devant les faits. Quand ils ne se désengagent pas complètement de l’actualité, nombreux sont celles et ceux qui privilégient formats courts, opinions et résumés aux analyses de fond. Dans un contexte où la lisière entre information et désinformation est de plus en plus ténue, le dessin de Karl Haendel rappelle en filigrane que c’est l’accès à une information de qualité qui est le pilier d’une société démocratique.

Afin d’aligner la rotation de la Terre au calendrier grégorien, le solstice d’été a eu lieu, pour la première fois depuis plus de 200 ans, non pas le 21 juin mais le 20. Ce jeudi a en effet marqué le coup d’envoi officiel du retour de l’été dans l’hémisphère nord et la célébration du jour le plus long de l’année. Si le soleil était au zénith, il est demeuré, dans nos contrées, aux abonnés absents et a pris un malin plaisir à jouer à cache-cache avec la pluie et les nuages. On se plait à espérer que ses rayons vont enfin s’enhardir et chasser la grisaille afin de nous permettre de retrouver, à l’instar du couple dépeint par Camilla Perkins, les moments d’oisiveté et de douceur de vivre qui caractérisent la saison estivale.

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NEWSLETTER • 15 JUNE 2024

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ÉDITORIAL • 15 JUIN 2024

En début de semaine, Chiquita Brands International, le géant de la production bananière mondiale, a essuyé un nouveau revers. L’entreprise, qui avait d’ores et déjà plaidé coupable et s’était acquittée d’une amende pour avoir financé un groupe paramilitaire colombien en 2007, a maintenant été accusée de crime contre l’humanité. Elle est condamnée à verser plus de 35 millions d’euros de dédommagement à la suite d'une action civile intentée par huit familles dont les proches ont été tués par les exactions du groupe sus-mentionné. Si les multinationales ont la réputation de bénéficier d’une justice d’exception qui protège non seulement leurs intérêts mais garantit aussi leur d’impunité, la décision rendue en début de semaine par la justice américaine est historique. C’est en effet la première fois qu’une multinationale américaine est condamnée par un jury américain pour complicité de violations des droits humains à l’étranger. Ce verdict envoie un message fort aux entreprises du monde entier: celles qui profitent des violations des droits humains ne demeureront pas impunies. La banane dépeinte par Guy Yanai rappelle à notre bon souvenir que la production de ce fruit, qui est le moins cher et le plus consommé au monde, n’est pas à l’abri de dérives.

Le royaume animalier est loin d’avoir livré tous ses secrets. D’après une étude scientifique récente, compter à voix haute n’est pas l’apanage des seuls êtres humains. A l’instar de jeunes enfants, les corbeaux sont non seulement à même de comprendre les chiffres mais aussi de les verbaliser à haute voix et de les énumérer de un à quatre. On ne peut s’empêcher de se demander, si le maître corbeau sur un arbre perché qu’Ann Craven offre à notre regard croasse ou s’il compte…

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NEWSLETTER • 8 JUNE 2024

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ÉDITORIAL • 8 JUIN 2024

Les cérémonies commémoratives du 80ème anniversaire du Débarquement des forces alliées sur la plage d’Omaha Beach (Jour-J) ont eu lieu ce jeudi. Classé parmi “les grandes journées de l’histoire”, le débarquement a marqué un tournant dans la Seconde Guerre mondiale. Ce jour-là, plus de 156 000 soldats (principalement américains, canadiens et britanniques) ont débarqué en Normandie pour libérer la France et l’Europe occidentale du joug de l’Allemagne nazie. En présence de nombreux chefs d’états, l’anniversaire du débarquement est devenu un sommet commémoratif international depuis 1984, date à laquelle un président américain est venu pour la première fois à titre officiel. Cette année, les commémorations ont été historiques dans la mesure où, si la plupart des soldats avaient moins de 20 ans lorsqu’ils ont foulé le sable normand le 6 juin 1944, ils ne sont plus aujourd’hui qu’une poignée de centenaires ou quasi centenaires à avoir participé activement à cet événement et à pouvoir en témoigner. Une cérémonie du souvenir, de la transmission et du rappel de notre attachement aux valeurs démocratiques et à la réconciliation européenne. On se plaît à imaginer que le paysage de Roy Lichtenstein n’est pas trop éloigné de celui découvert par les soldats qui débarquèrent sur les plages normandes il y a 80 ans déjà.

Le 6 juin a aussi marqué le coup d’envoi du seul scrutin transnational au monde. Ce sont les néerlandais qui se sont rendus les premiers aux urnes pour élire leurs eurodéputés suivis progressivement à partir du 7 juin par les électeurs des 26 autres États membres. Les résultats ne seront communiqués qu’après la fermeture des derniers bureaux de vote le 9 juin au soir. Si l’hémicycle d'Alex Hernández Dueñas est achromatique, celui qui se révèlera dès l’annonce des résultats des élections européennes se revêtira des couleurs politiques plébiscitées lors de ce grand rendez-vous démocratique.

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Zoé Schreiber

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NEWSLETTER • 1 JUNE 2024

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ÉDITORIAL • 1 JUIN 2024

Bien plus de 45°C au mercure et des taux d’humidité si élevés qu’ils empêchent le corps de se refroidir et menacent, par voie de conséquence, la survie de celles et ceux qui s’aventurent à l’extérieur… New Delhi n’a pas encore battu les records de chaleur enregistrés en 2023, l’année la plus chaude jamais enregistrée dans la capitale, ni le pic à 49,2°C de 2022 mais les a dangereusement frôlés. C’est la seconde année consécutive que le Nord de l’Inde et le Pakistan doivent faire face à des températures dantesques et que, depuis plusieurs semaines déjà, les quelques 30 millions d'habitants que compte la métropole indienne suffoquent sous un dôme de chaleur. Si dans la région les épisodes caniculaires ne sont pas exceptionnels en été, force est toutefois de constater qu’ils s’accentuent au fil des ans. Le réchauffement planétaire causé par les émissions de gaz à effet de serre cumulé cette année au phénomène El Niño rendent la chaleur encore plus intense et sa durée excessivement longue. Qui dit canicule dit risque de pénurie d’eau et, quand l’Inde se transforme en fournaise, se profile à l’horizon le scénario du pire. Tel un feu qui brûle tout autour, le tableau d’Howard Hodgkin traduit à lui seul l’intensité du rouge qui colore aujourd’hui les cartes météo.

Pour paraphraser l’aphorisme de Blaise Pascal, le climat a ses raisons que la raison ne connaît point. Si le nord du subcontinent indien est en surchauffe, l’un des plus hauts cols routiers français croule encore sous un épais manteau blanc. Après plusieurs semaines à pied d'oeuvre, les déneigeuses du col du Galibier (2642 mètres d’altitude) ont enfin pu venir à bout de l’enneigement exceptionnel et réussi à rouvrir les voies praticables… Comme le suggèrent les sillons tracés par Sophie Whettnall lors de sa performance sur les pistes de Verbier, déneiger le ruban d’asphalte relève non seulement de la prouesse technique mais s’apparente aussi à redessiner le paysage.

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NEWSLETTER • 25 MAY 2024

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ÉDITORIAL • 25 MAI 2024

Statistiquement, l’avion reste indubitablement le moyen de transport le plus sûr. Bien que les incidents liés aux turbulences sur des vols commerciaux se soient multipliés au cours des dernières décennies, ils ne sont heureusement que rarement mortels. Celui qui a marqué les esprits en début de semaine est digne d’un scénario catastrophe hollywoodien. Un épisode de turbulences d’une rare violence a entraîné, en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, le plongeon de plusieurs mètres d’un Boeing de la compagnie Singapore Airlines reliant Londres à Singapour. L’avion a été contraint d’atterrir d’urgence à Bangkok et le bilan est lourd. Un passager est mort et plusieurs dizaines d’autres ont été blessés. Si les phénomènes météorologiques (zones orageuses, vents violents…) sont généralement prévisibles lors de la préparation du vol et peuvent être contournés, les turbulences dites de ciel clair sont encore à ce jour pratiquement indétectables et peuvent, par voie de conséquence, se produire sans avertissement préalable. L’avion en papier immortalisé par Adam Ekberg rappelle que, même azur et dégagé, le ciel n’est pas sans danger. Un incident peut survenir en plein vol et il est dès lors primordial, un fois installé dans son siège, de boucler et de garder sa ceinture de sécurité attachée.

Chaque année en cette saison, une fois est malheureusement coutume aux États-Unis… Quand le ciel se déchaîne et quand se confrontent la masse d’air chaude et humide en provenance du Golfe du Mexique et la masse d’air plus froide et sèche qui descend du Canada, les perturbations atmosphériques concomitantes entraînent dans la foulée violents orages et tornades. Particulièrement dévastatrice et mortelle, celle qui a balayé une petite ville de l’Iowa dans le Midwest a semé la destruction et presque tout rasé sur son passage… Aussi surréaliste et dystopique soit-elle, la colonne de vent tourbillonnant qu’offre à notre regard Francis Alÿs laisse présager la désolation du jour d’après.

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NEWSLETTER • 18 MAY 2024

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ÉDITORIAL • 18 MAI 2024

Il y a onze ans, "Her" sortait en salle, un film d’anticipation américain dont le scénario racontait l’histoire d’amour 2.0 entre un homme et une intelligence artificielle (IA) à la voix féminine, intuitive, sensible et drôle. Si l’approche atypique du sentiment amoureux paraissait improbable pour ne pas dire tout droit issue de la science-fiction, force est de constater que la réalité rattrape aujourd’hui lentement mais sûrement la fiction. Dévoilée en début de semaine, Gpt-4o (“o” pour “omni”), la nouvelle itération de ChatGPT, (l’IA conversationnelle qui défraie la chronique depuis sa sortie en 2022), sera bientôt accessible gratuitement à tout un chacun et sera capable de dialoguer en temps réel avec n’importe quel interlocuteur humain. Spectaculaire percée technologique pour d’aucuns, invention inquiétante pour d’autres… En façonnant l’interface de l’IA à notre image, les ingénieurs brouillent la frontière entre le langage humain et celui des machines et il n’est dès lors plus inconcevable d’imaginer un avenir où l’on ne pourra plus reconnaître l’homme de la machine, l’authentique de l’artificiel, le vrai du faux… A la fois sculpture et banc public, la bulle de bande dessinée d'Hank Willis Thomas est facilement reconnaissable et nous invite à réfléchir sur nos modes d’expression et de communication.

Bis repetita... Télescopes rivés vers le ciel, des astronomes belges ont détecté, en orbite d’une étoile naine, l'existence d’une nouvelle exoplanète. Située en dehors du système solaire, à 55 années-lumière de la Terre, ladite exoplanėte est de taille terrestre. Qui dit découverte dit nouveau champ d'exploration et nouveau champ des possibles. La galaxie de Victor Vasarely met en exergue la fascination qu'exerce sur petits et grands, amateurs et professionnels, le cosmos et la contemplation de l'espace.

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Zoé Schreiber

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NEWSLETTER • 11 MAY 2024

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ÉDITORIAL • 11 MAI 2024

C’est à bord du Belem, un "fameux trois-mâts fin comme un oiseau” pour paraphraser la chanson, que la flamme olympique a franchi, ce mercredi, une étape décisive de son marathon. Douze jours après avoir été allumée à Olympie en Grèce, elle a été accueillie, dans la joie et la bonne humeur, dans le Vieux-Port de Marseille. L’arrivée de la torche dans la cité phocéenne a donné un véritable coup d’accélérateur au compte à rebours qui nous sépare de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris, le 26 juillet prochain. Symbole d’unité et de fraternité, le relais de la flamme marque le top départ des festivités dans l’Hexagone et dans les départements et les territoires d’outre-mer. Désormais, ce ne sont pas moins de 10 000 porteurs qui se relaieront, par monts et par vaux, du Mont Saint-Michel au château de Chambord en passant par les Antilles et les grottes de Lascaux, pour terminer leur course en apothéose dans la Ville Lumière. L’anneau de Robert Mangold évoque la forme circulaire du chaudron olympique dessiné par le designer Mathieu Lehanneur et rappelle que ce sont les relayeurs de la flamme (athlètes, célébrités et anonymes de tous horizons confondus) qui donnent l’impulsion à ce rituel indissociable du coup d’envoi des J.O. 

C’est un tout autre compte à rebours qui s’emballe et donne des palpitations aux scientifiques et climatologues. D’après un nouveau sondage effectué auprès des membres du GIEC (le Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), il y a fort à parier que le réchauffement de la planète dépasse le seuil de 1,5°C préconisé par les accords de Paris... L'alignement de thermomètres de Paul Leitner met en évidence qu’en matière de changement climatique chaque centième de degré compte.

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Zoé Schreiber

COPYRIGHT © 2024, ZOÉ SCHREIBER

NEWSLETTER • 4 MAY 2024

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ÉDITORIAL • 4 MAI 2024

Que ce soit dans les rues ou dans les allées virtuelles, derrière les portes fermées ou dans les zones de conflit, les violences faites aux femmes sont un fléau qui gangrène la société. Mères, filles, soeurs, amies, collègues, conjointes… Une moitié de l’humanité est encore trop souvent reléguée au statut de proie. L’adoption le 24 avril dernier, après moults débats et tractations, de la première directive européenne contre les violences faites aux femmes est à marquer d’une pierre blanche dans la mesure où elle ouvre la voie à une harmonisation des lois et des infractions pénales au sein de l’Union européenne. La feuille de route est double: lutter en amont contre les violences en misant sur la prévention et améliorer l’accompagnement et l’accès des victimes à la justice. Toutefois, si les 27 états membres se sont bel et bien accordés pour criminaliser les mutilations génitales, le mariage forcé, la divulgation d’images intimes non consenties et le cyber harcèlement, ils ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur une définition juridique commune du viol. En éclairant le mot “consent” (consentement), l’installation du collectif d’artistes Claire Fontaine met en lumière l’ombre au tableau que laisse planer cette omission…

Le temps passe avec une régularité de métronome et les fêtes et les rituels permettent de battre la mesure. Qui dit premier mai dit fête du travail mais aussi fête du muguet. Porte-bonheur, symboles de renouveau, les brins aux clochettes blanches sont annonciateurs, à l’instar de ceux dépeints par Lucien Lautrec, de lendemains qui chantent et de jours radieux.

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Zoé Schreiber

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NEWSLETTER • 27 APRIL 2024

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ÉDITORIAL • 27 AVRIL 2024

Virus, mutation, transmission, propagation… La simple évocation de ce quatuor lexical nous propulse immanquablement quatre ans en arrière. A peine avons-nous tourné la page du coronavirus que se profile d’ores déjà à l’horizon l’émergence de nouveaux pathogènes capables de déclencher des pandémies. Depuis quelques semaines, des articles relatifs à la grippe aviaire commencent lentement mais sûrement à faire leur apparition dans nos journaux. La propagation mondiale du virus H5N1 alarme l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et donne des sueurs froides à la communauté scientifique qui est à nouveau sur le qui-vive. Après s’être répandue à bas bruit depuis de nombreuses années dans les élevages de volailles du monde entier, la grippe aviaire ne se cantonne plus aujourd’hui qu’aux volailles et aux oiseaux sauvages. La souche du virus a franchi la barrière des espèces. Elle se propage désormais chez les mammifères tant terrestres que marins et cause des ravages dans les populations animales. Colonies de phoques, d’otaries et de dauphins décimées au Pérou et au Chili, épidémie dans le cheptel bovin américain et dans les élevages de visons en Espagne… Si à l’heure actuelle, la transmission de l’animal à l’homme reste rare et sporadique, les autorités sanitaires surveillent de près la situation par crainte d’une mutation du virus vers une forme transmissible à l’être humain. Les 99 sculptures d’animaux qui peuplent l’installation de Cai Guo-Qiang rappellent que si les animaux sauvages sont des vecteurs de contamination ce sont aussi des victimes.

Portés par des vents forts, d’épais nuages de poussière et de sable en provenance du Sahara ont traversé la mer Méditerranée et plongé, ce mercredi, la ville d’Athènes sous un ciel orangé… Le tableau de Violet Polsangi laisse deviner l’atmosphère surnaturelle sous le calme apparent.

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Zoé Schreiber

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NEWSLETTER • 20 APRIL 2024

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ÉDITORIAL • 20 AVRIL 2024

Coup d’envoi ce samedi 20 avril de la 60ème édition de la Biennale de Venise. Tous les deux ans, la Sérénissime devient le centre névralgique de la création contemporaine. Inaugurée en 1895, la Biennale de Venise est le plus ancien et le plus attendus des grands raouts artistiques. Sous l’égide du curateur brésilien Adriano Pedrosa, le millésime 2024 s’intitule Des étrangers partout (Stranieri Ovunque) et s’articule autour de thématiques liées à l’identité et à l’appartenance. Plus de 300 artistes de 90 nationalités différentes sont invités à l’Arsenal. Dans l’emblématique parc des Giardini, la déambulation d’un pavillon national à l'autre permet de découvrir les artistes sélectionnés pour représenter les couleurs des différents pays participants. Personnages folkloriques millénaires par excellence, les sept géants à l’effigie humaine, animale et végétale qui ont pris, l’espace de quelques mois, leurs quartiers dans le Pavillon belge, surplombent le visiteur et permettent aux membres du collectif “Petticoat Government” (“Gouvernement en jupons”), dont font partie le duo d’artistes Denicolai & Provoost, de renverser les valeurs et les perspectives et de faire la part belle à l’altérité et à la culture populaire.

Qui dit exposition dit critères de selection des artistes exposés. Si la semaine dernière, un employé de la Pinacothèque d’art moderne de Munich a été licencié pour avoir eu l’outrecuidance d’accrocher, sans autorisation préalable, l’une de ses œuvres dans l’enceinte du musée, à Edimbourg, une galerie d’art a décidé d’ouvrir ses cimaises au tout venant et d’inviter les membres du public, qu’ils soient artistes en herbe ou confirmés, à venir exposer leurs créations. Composée de tableaux de peintres amateurs dénichés dans des brocantes et autres, l’installation de Jim Shaw nous interroge sur l’essence même d’une œuvre d’art.

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Zoé Schreiber

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