NEWSLETTER • 2 MARS 2024

ÉDITORIAL • 2 MARS 2024

Omniprésents, les écrans sont devenus pour bon nombre d’entre nous indispensables pour ne pas dire incontournables. Télévisions, ordinateurs, consoles, tablettes et smartphones font aujourd’hui partie intégrante de nos vies connectées et occupent une place de plus en plus importante dans notre quotidien. Fini le temps où l’utilisation du téléphone portable se limitait exclusivement à effectuer un appel ou à envoyer un message. L’emprise de ces appareils aux fonctionnalités multiples est grandissante. À l’échelle mondiale, c’est plus de 6 heures et demi en moyenne que nous passons quotidiennement les yeux rivés sur des écrans. Interfaces avec le monde qui nous entoure, ils nous permettent, pour le meilleur comme pour le pire, de communiquer, de nous informer et de nous divertir... En reproduisant, dans sa gravure, les empreintes digitales et les traces de doigts détectées sur l’écran tactile de son smartphone, Andrea Büttner nous rappelle en filigrane que s’il a fallu apprendre à s’en servir, apprendre à s’en passer devient, de nos jours, un enjeu de plus en plus crucial.


Chaque année, en février et en mars, festivals et trophées récompensent les meilleures productions et les meilleurs professionnels de l’industrie cinématographique. Après les Emmys et les Golden Globes Outre-Atlantique, les Baftas Outre-Manche, les Césars et la Berlinale sur le Vieux-Continent, c’est sur la prestigieuse cérémonie des Oscars que tous les projecteurs seront braqués le week-end prochain. Le monde du cinéma retient sont souffle et les pronostics concernant le palmarès vont d’ores et déjà bon train… Le tableau d’Andrew Stevovich laisse entendre que c’est d’abord et avant tout l’engouement des spectateurs qui fait vivre le septième art. 

Restez curieux et bonne lecture!

Zoé Schreiber

COPYRIGHT © 2024, ZOÉ SCHREIBER

NEWSLETTER • 9 OCTOBRE 2021

EDITORIAL • 9 OCTOBRE 2021

Célébrée chaque année en date du 4 octobre, la journée mondiale des animaux vise à nous sensibiliser à la cause animale. Si, pendant le confinement, bon nombre d’entre nous ont adopté un animal de compagnie, le ralentissement de l’activité humaine concomitant aux restrictions sanitaires a aussi incité les représentants les moins farouches de la faune sauvage à quitter leur habitat naturel et à s’aventurer en milieu urbain. Déjà présent à Bruxelles, le renard est une espèce protégée que l’on peut parfois voir rôder dans certaines rues, parcs et jardins de la capitale. Celui sculpté par Kiki Smith semble être aux aguets et nous rappelle que, bien qu'il s’y adapte, la ville reste pour le goupil un milieu hostile.

En début de semaine, une panne majeure a rayé de la toile, pendant plus de six heures, l’ensemble des plateformes du géant des réseaux sociaux. L’indisponibilité des services a impacté des milliards d’utilisateurs aux quatre coins du globe… Survenue la veille du témoignage, devant le Sénat américain, d’une lanceuse d’alerte qui dénonce certaines pratiques du groupe qu’elle accuse de mettre le profit avant l’humain, cette panne illustre, à l’instar du tableau d’Andrew Stevovich, notre dépendance aux outils numériques.

Notre façon de sentir et de ressentir les choses influence nos interactions avec le monde extérieur. Le Prix Nobel de médecine vient d’être attribué à deux chercheurs américains pour saluer leurs "découvertes révolutionnaires" sur la perception, par notre système nerveux, du chaud, du froid et du toucher. Indispensable à notre équilibre émotionnel, la fonction du toucher est certes physiologique et sensorielle mais elle est aussi sociale. Tendre une main vers l’autre, c’est déjà créer une forme de relation avec lui et, comme le rappelle la phrase tracée au néon de Tracey Emin, le plus important n’est pas ce que nous touchons mais ce qui nous touche.

Restez curieux et bonne lecture!

Zoé Schreiber

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